Une boule de poils miniature qui débarque à la maison suscite toujours beaucoup d’excitation. Au-delà de cet enthousiasme bien compréhensible, considérez que cet événement va surtout occasionner maints bouleversements au sein du ménage. Suivez ces 5 conseils pour que ce passage se passe le plus harmonieusement possible et que la cohabitation démarre dans les meilleures conditions.

Sécurité, avant tout !

Le premier conseil s’adresse principalement aux familles qui accueillent un chiot venant d’une portée extérieure. Le petit animal devant forcément se sentir déboussolé, il s’agit de lui créer un environnement sécurisant. Si vos marques d’affection contribuent à le rassurer, a priori, évitez d’en faire trop. Dans un ménage comptant de nombreux enfants, exigez particulièrement que tout le monde ne se rue pas, en même temps, sur la petite chose. Laissez-lui le temps de se familiariser avec ses nouveaux quartiers, que vous auriez pris le temps d’installer correctement à l’avance. Dégagez l’endroit de tous les objets qui pourraient blesser l’animal, causer des accidents d’ingestion et/ou que vous ne souhaiteriez pas voir mordillés. Faites particulièrement attention aux fils électriques que les chiots adorent mâchouiller et qui pourraient générer de graves incidents.

Ne pas minimiser le confort

Lesdits quartiers affectés au chiot devront naturellement compter l’indispensable panier, pour éviter l’erreur coûteuse de l’accueillir dans le lit. En choisissant une taille adaptée en prévision de sa croissance, privilégiez un matériau facile à entretenir – considérant que le chiot aura encore tout un chapitre d’éducation à la propreté à faire. Un bac en plastique vous épargnera l’imprégnation d’odeur, en cas d’accident, tout en lui évitant d’éventuelles blessures – toujours possibles par mordillement d’un panier en osier. Garnissez-le de vieilles couvertures, pour le confort du chiot : choisissez un emplacement en dehors des zones de passage pour ne pas interrompre ses siestes et protégé des courants d’air, pour le tenir au chaud. Puisque les angles des pièces répondent a priori à ces contraintes, ayez soin de déplacer vos plantes. L’animal ne sera pas tenté de jouer avec – un point d’éducation de fait – et cela évitera d’éventuels empoisonnements.

Préparer de quoi le nourrir

Le nourrissage constitue un autre grand chantier à prévoir quand on accueille un chiot chez soi. Investissez de suite dans 2 gamelles pour lui servir respectivement l’eau et la nourriture, en privilégiant les modèles en céramique ou en inox. Envisagez également en amont ce que vous pourriez lui servir aux repas, en sachant que l’équilibre alimentaire du chiot contribue à lui assurer une bonne espérance de vie. L’éleveur qui vous aura confié l’animal vous recommandera normalement un régime incluant le type et la quantité de nourriture à offrir. Si vous adoptez un chiot venant d’une famille d’amis ou de proches, raisonnez en termes de poids et surtout d’âge. Sachez, par exemple, que si le chiot arrive chez vous entre ses 4ème et 12ème semaines, son alimentation doit lui fournir de quoi renforcer ses défenses naturelles, puisque l’immunité transmise à la naissance décroît progressivement. A la base, il s’agit de fractionner ses rations en 3 repas, jusqu’à 6 mois. De nombreuses références d’alimentation « premium » adaptées aux chiots vous permettront de le caler correctement.

Prévoir son éducation

Point crucial, s’il en est, pour s’assurer une cohabitation harmonieuse avec le petit animal : son éducation. Renseignez-vous sur les différentes méthodes permettant de dresser les chiots. Vous y découvrirez certainement des ordres essentiels auxquels habituer la petite boule de poils, dès le début. Parmi ceux-ci, il est essentiel qu’il ne passe pas outre les limites préalablement fixées des endroits qu’il peut fréquenter dans la maison. Soyez intransigeant à ce sujet ainsi que sur la propreté. Dès ses tout premiers jours à la maison, indiquez-lui l’endroit où il va faire ses besoins et repérez les moments « clefs » où il aura besoin de se soulager, pour l’y conduire. Comptez notamment le réveil et juste après qu’il ait joué ou mangé, tout en vous préparant à être très patient jusqu’à ses 6 mois et en ne manquant aucune occasion de récompenser ses réussites.

Un temps pour ses jeux et son bien-être

Jouer constitue tant un moyen de permettre à votre chien à se dépenser qu’un vecteur de socialisation et d’éveil. Prévoyez-lui de nombreux jouets, avant son arrivée, en veillant à ce qu’ils soient adaptés et ne représentent pas de danger. Stimulez son éveil en alternant les jouets que vous lui présentez, au fil des jours. Balles en caoutchouc, os en plastique ou set de jouets, soyez créatif dans le choix des objets, mais par-dessus tout, consacrez du temps à jouer avec lui : cela améliore la qualité de la relation maître-chien. Enfin et non des moindres, un passage chez le vétérinaire devra être inscrit à votre agenda dans les premières semaines après l’arrivée du chiot. Ce sera l’occasion d’évaluer l’état de ses vaccinations – selon l’âge exact où il arrive chez vous – et de définir un calendrier de vermifugation, ou d’apprécier la nécessité éventuelle d’une adaptation alimentaire. Si ce n’est déjà fait, cette visite permettra également au professionnel de poser la puce d’identification obligatoire de votre toutou.

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